« En 1986, j’ai été engagé par une agence de sécurité, qui m’a demandé de travailler pour la Fédération CJA. Je n’y suis resté que deux mois puis j’ai été muté à la Place Ville-Marie. J’étais alors célibataire.

Tous les soirs, je mangeais dans un restaurant de la foire alimentaire. Un jour, j’ai vu passer une jolie demoiselle qui m’a fait tout un effet. J’ai eu le coup de foudre. Je ne m’étais jamais épris d’une femme comme ça. Elle était gentille et belle. Elle me plaisait. C’était réciproque.

Puis j’ai commencé à prendre mon repas dans mon bureau. Un jour, elle m’a demandé : “Monsieur Lapointe, pourquoi ne venez-vous pas manger avec nous, au restaurant? Vous êtes seul dans votre bureau.” Alors, tous les soirs, j’allais manger au restaurant. C’était à cause de la serveuse. Petit à petit, nous avons tissé des liens.

Cette année-là, le Salon du livre de Montréal avait lieu le 26 novembre. Le matin du 26, je lui ai téléphoné pour savoir si elle désirait y aller. Elle a dit oui. “Aimerais-tu avoir de la compagnie?” “Y aller avec vous?” m’a-t-elle demandé. “Oui. Laisse-moi une demi-heure et je suis chez toi.” Nous sommes allés au Salon du livre, mais surprise!, pas de Salon du livre. Je l’ai alors invitée au cinéma et au restaurant. C’est à ce moment-là que nous nous sommes déclaré notre amour.

Depuis ce jour, le 26 novembre est la date la plus importante de ma vie. Nous sommes mariés depuis 26 ans et avons un fils merveilleux. Je respecte cette femme, je l’adore, je l’aime. Quand elle n’est pas là, je m’ennuie, et vice-versa. Nous sommes très proches l’un de l’autre. »

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